Vues

Pépa Bonafé

Artiste de music-hall. - Actrice de cinéma de 1910 à 1927. - Epouse de l'auteur, acteur, journaliste : Davin de Champclos, G On se pressait déjà dans les music-halls comme Parisiana pour applaudir cette piquante beauté méditerranéenne interprétant revues drôles ou opérettes, quand le cinéma commença de recourir à sa séduction, mais la première fois ce fut dans un registre à ambition dramatique puisqu'il s'agissait pour Pépa Bonafé d'être la partenaire de Jules Berry et Harry Baur dans le Shylock réalisé dès 1910 par Mercanton et Desfontaines. Celle que Le Film qualifiera le 16 juin 1916 de « gracieux petit colibri gazouille à ravir sur le plateau de l'Omnia, boulevard Montmartre, qui présente en 1913 « la première revue cinématographique » intitulée De film en aiguilles, due à André Heuzé et Jean Bastia pour l'écriture, Henri Diamant-Berger pour la caméra, où le spectacle est à la fois sur scène et à l'écran. À la même époque, Pépa Bonafé est très présente chez Pathé-SCAGL. Sept fois au moins sous la houlette de Monca, cependant qu'elle chante à l'Apollo Le Soldat de chocolat, à l' Olympia La Rose de Grenade ou La Belle Cigarière, elle est à l'écran la charmeuse de service aux prises avec Prince-Rigadin. Pendant une douzaine d'années encore, elle pratiquera en alternance, avec le même succès, le comique et le sérieux, le vaudeville avec l'éminent spécialiste de Feydeau qu'est Marcel Simon, le mélo en particulier dans les films qu'elle interprétera en Italie. Ayant longuement soigné son frère blessé sur le front de Champagne, elle n'a pu se résoudre à l'abandonner quand, guéri, il a été envoyé dans l'armée d'Orient. Résolue à aller chanter sur les théâtres d'opérations, Pépa Bonafé ne peut atteindre son but et 'arrête à Naples, tentée par un contrat à la Dramatica Film. Après plusieurs tournages, elle regagne la France où l'attend son mari, l'auteur, acteur, journaliste (La Rampe) Davin de Champclos qui réalise aussi des films sous le nom de Champavert. Son ultime rôle dans le cinéma muet, Pépa Bonafé le trouvera en 1927 dans une Adaptation des Transatlantiques d'Abel Hermant, mais elle n'a pas abandonné pour autant le music-hall : en 1926 encore, elle et aux Folies-Bergère l'une des vedettes de la Folie du jour où débutait Joséphine Baker que Nalpas enregistra. La renommée acquise dans ce genre de spectacle plus encore qu'au cinéma valut à Pépa Bonafé d'Avoir en 1928 une affiche « moderne » à son effigie, très belle et signée Carlu.

Connu Pour: Acting

Anniversaire:

Lieu de Naissance:

Aussi Connu Comme:

Pépa Bonafé